Publié dans Economie

Accord de pêche - L’Union européenne et Madagascar devraient s’entendre avant la fin de l’année

Publié le vendredi, 12 août 2022

Statu quo. Jusqu’à présent, l’évolution du renouvellement de l’accord de pêche entre la Grande île et l’Union européenne se fait désirer. Evoqué lors du dernier dialogue politique entre les deux protagonistes, le sujet a été mentionné comme étant parmi ceux qui seront mis en œuvre dans un avenir proche, en marge du nouvel instrument de coopération de l’Union européenne. « Les négociations de cet accord entre l’UE et Madagascar ont repris en juillet.

La signature de l’accord et de son protocole avec les annexes techniques reste un objectif partagé (MG-EU) pour le second semestre de l’année 2022 », ont expliqué les dirigeants de l’UE dans le communiqué de presse conjoint relatant le déroulement de ces derniers dialogues politiques. A préciser que le dernier accord autorisait 40 thoniers et 54 palangriers à pêcher à 20.000 marins des côtes malagasy. Quelque 6.100.000 euros de redevance ont été versés à l’Etat malagasy durant l’exercice 2015-2018. En résumé, les négociations qui avaient fortement avancé en 2019 se basaient un peu sur les critères traditionnels de nos accords de pêche. Autrement dit, il s’agit du reversement de compensation financière sur un pourcentage par rapport aux captures effectuées par les bateaux européens. 

Nouvelles conditions

Mais durant l’année 2019, les deux camps ne sont donc arrivés à aucun point d’entente. Ainsi, expirée depuis décembre 2018, la licence d’exploitation de pêche dans les eaux malagasy n’est pas encore accordée aux bateaux européens. D’ailleurs, des discussions se sont tenues l’année dernière concernant ce sujet. Pour la partie malagasy, les objectifs cités consistent à faire respecter notre souveraineté nationale dans les zones de pêche marines malagasy,  promouvoir le développement du secteur de la pêche, réviser les conditions fiscales des activités des bateaux de pêche européens suivant le nouveau régime fiscale défini lors du Conseil des ministres du 2 mai 2021 relatif à la redevance à charge des armateurs, ainsi qu’à limiter le nombre de bateaux autorisés à opérer dans les zones marines malagasy. 

Le système déclaratif utilisé auparavant devrait aussi être modifié de façon à ce que les bateaux de pêche européens procèdent directement au débarquement des produits avant de les exporter.

« Auparavant, les bateaux pêchaient en haute mer et ne faisaient que déclarer le tonnage sur papier aux autorités malagasy. Il est difficile dans ce cas d’assurer une totale transparence dans les procédures. Avec le système de débarquement des poissons sur la Grande île avant les envois en exportation, le contrôle en termes de qualité et de quantité s’améliorera nettement », explique une source proche du dossier exerçant au ministère de la Pêche. 

La Rédaction

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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